Parley Voo?

Most Australians in France did not speak French.  Encounters with civilians were often conducted in a vocabulary of hybrid French phrases and words.  Australians came to know the local people in the towns and villages where they were billeted and in particular in the estaminets where they socialized. Soldiers regularly commented in their correspondence to family and friends on the challenges of communicating with the locals.

La plupart des Australiens arrivés en France ne parlaient pas français. Les échanges avec la population locale consistaient souvent en un mélange hybride de français et d’anglais, source de nombreux quiproquos. Les Australiens firent petit à petit connaissance avec la population locale dans les villes et villages où ils étaient cantonnés. Pour se détendre, ils étaient aussi nombreux à se retrouver dans les estaminets (les cafés) tenus par les locaux. Les problèmes de communication avec la population locale étaient aussi évoqués dans la correspondance des soldats à leur famille.

Colonel F. N. Maude and Frank Scudamore ‘Spreche sie Deutsch and parley voo: practical French and German phrases and how to pronounce them’, New Haven c.1917-18 Private collection.

"Spent morning seeing about my Billet eventually reaching my destination at 12 noon at No 26 Rue de Notre Dame, the residence of M. Wicaert. No one in house except self can talk English so have to get along by language of signs. Still people very kind and room very comfortable."

« J’ai passé la matinée à chercher mon cantonnement pour finalement arriver à ma destination à midi au n°26 Rue de Notre-Dame, la résidence de Mr. Wicaert. Personne, à part moi, ne parle anglais dans la maison, donc je dois me débrouiller avec la langue des signes. Quand bien même, ce sont des gens très gentils et la chambre est très comfortable. »

Oliver Woodward (1884-1964) Diary, Tuesday 9 May 1916, Oliver Woodward Collection, University of Melbourne Archives 3.4.

"We were the only troops in the place and so things were okay. The men could buy bread and eggs, and what they wanted to drink. We had a fine lunch at the billet, finishing with strawberries and cream. After tea, we were entertained at the ‘L'école des garçons’ by a Madame and two Mademoiselles. One's French would improve if we had a month or two getting about like we are now, having to talk French to everyone you meet."

« Nous étions les seules troupes sur place donc tout se passait bien. Les hommes pouvaient acheter du pain et des œufs et ce qu’ils voulaient à boire. Nous avons eu un très bon repas à notre cantonnement, avec des fraises à la crème en dessert. Après lethé, nous avons eu un divertissement «L’école des garçons' » par une dame et deux damoiselles. Notre français pourrait s’améliorer si on avait un mois ou deux comme maintenant, en ayant à parler français avec toutes les personnes qu'on rencontre. »

William Keast (1893-1918) Diary, 12 July 1916, William Keast Collection, University of Melbourne Archives.

cartoon
L Mattinson, ‘Slanguage’ Aussie: The Australian Soldiers’ Magazine AIF Printing Section Issue 4April 1918, p.3.

"I am attending French Lessons twice weekly at the Berlitz School here but I am afraid it will take me along time to pickup the pronunciation."

« Je prends es cours français deux fois par semaine ici à l’école Berlitz mais j’ai bien peur que ça me prenne un long movement avant d’acquérir la prononciation. »

Ray Jones (c.1889-?) Letter, 27 August 1917, Ray Jones Collection, University of Melbourne Archives.

"This afternoon I am going to visit some French friends, relations of the family. They are very good and generally give us a fine time.

Later...

Have just returned from our visit. We had real good afternoon but I am afraid I have got myself into hot water for I had the misfortune to break a cup and saucer, one of a set too... "

« Cet après-midi, je vais rendre visite à des amis français, des connaissances de la famille. Ils sont très gentils et généralement nous passons du bon temps ensemble.

Plus tard...

Je viens juste de revenir de notre visite. Nous avons passé un après-midi vraiment agréable mais j’ai bien peur de m’être mis dans le pétrin. J’ai eu la malchance de casser une tasse et une soucoupe qui en plus faisaient partie d’un service... »

Ray Jones (c.1889-?) Letter, 12 May 1918, Ray Jones Collection, University of Melbourne Archives.

black and white photo of people in living room
Australian Soldiers with a Belgium family in Morialme 18 December 1918, Australian War Memorial.
France, An Australian Impression’ Aussie: The Australian Soldiers’ Magazine AIF Printing Section Issue 8, October 1918, p 4.