Trench journal

As well as conventional books, small often roughly printed publications produced by the soldiers themselves were eagerly consumed. These have since become known as ‘trench’ magazines.

Au même titre que les livres conventionnels, des publications de fortune produites sur place par des soldats étaient lues avec enthousiasme. Elles sont depuis connues sous le nom de «journaux des tranchées»

cartoon of a man holding a gun with the heading Aussie
Stuart Shaw Aussie: The Australian Soldiers’ Magazine AIF Printing Section, Issue 3, March 1918, front cover.

One of the best-known Australian publications was Aussie, which was characterised by black humour, caricature and trend slang. Phillip Harris, the editor of Aussie magazine, identifies slang and its accompanying informal register as central to conveying in writing the spirit of the troops. In the issue produced just  after 1918 the caustic wit of the war years remained but there was nostalgia for the time spent in France.

Une des publications les plus connues était Aussie magazine qui se caractérisait par son humour noir, ses caricatures et son argot des tranchées. L’éditeur de Aussie, Philip Harris, identifiait l’argot et le registre informel l’accompagnant comme un élément central de l’esprit des troupes. Dans les numéros produits après l’Armistice, l'espirit caustique des années de guerre demeura, mais aussi une certaine nostalgie du temps passé en France.

Aussie was largely satirical and the humour was self-deprecating, commenting on all aspects of army life. Common themes included the soldiers’ attitudes to authority, their pastimes and their often thwarted pursuit of French woman and misunderstandings of language.

A print run of 10,000 copies was distributed for the first issue via the official conduits of the AIF. By the third issue,100,000 copies were produced. In France, only civilian publications such as the satirical newspaper Canard Enchaîné can rival with a 100 000 print run in 1916 at the time of its relaunch.

Aussie était une publication essentiellement satirique qui commentait avec beaucoup d’autodérision les différents aspects de la vie du soldat australien. La défiance des soldats face à l’autorité, leurs passe-temps, leur quête souvent frustrée de femmes françaises ainsi que les malentendus dus à la barrière de la langue faisaient partie des thèmes de prédilection.

Un tirage de 10 000 copies fut distribué pour le premier numéro par l’intermédiaire de l’AIF (le corps expéditionnaire impérial australien). Dès la troisième parution sa popularité était telle que 100 000 copies avaient dû être produites. En France, seules les publications civiles telles que le journal satirique, Le Canard Enchaîné pouvait rivaliser, avec 100 000 copies en 1916 au moment de sa relance.

A Storr, ‘Not in a position to judge,’ Aussie: The Australian Soldiers’ Magazine, AIF Printing Section, Issue 12, March 1919, p.2

As the war progressed the journals became increasingly professional and in Rouen, journalist James Taylor edited The Jackass (for the 1st Australian Hospital) and later a commemorative journal The Dernière Heure which remembered the Australian troop's relationship to France and the French civilians in nostalgic almost sentimental language.

Au fur et à mesure de l’avancée de la guerre, les journaux devinrent de plus en plus professionnels. A Rouen, le journaliste James Taylor édita The Jackass (pour le 1er hôpital militaire australien) et plus tard un journal commémoratif, The DernièreHeure, qui célébrait avec nostalgie et sentimentalité la relation des troupes australiennes avec la France et ses habitants.

cartoon of a soldier's face grinning
Cyril Leyshon-White (1891-c.1962), The Dernière Heure, James Taylor (ed.) Rouen 1919, Ray Jones Collection, University of Melbourne Archives.